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239 éco-investisseurs
------- Collectés
865 000 € Plafond
865 000 € Objectif
* TRI (Taux de rentabilité interne) indicatif avant reduction d'impots et imposition des revenus. Ce TRI indicatif dependra des performances futures de la societe (voir fiscalité)
Investir présente un risque de perte en capital et de liquidité. N'investissez que l'argent dont vous n'avez pas besoin immédiatement et diversifiez votre épargne.
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Nos équipes sont à votre disposition et vous rappellent gratuitement.
Le Parc éolien de la Renardière est un parc en fonctionnement développé par la société Zéphyr. Situé sur les communes de Saint-Vincent-des-Landes et d'Issé en Loire-Atlantique (44), il est porté par la société projet "Parc de la Renardière", une SARL créée en Juin 2007, et a été financé par les banques Crédit Coopératif et Oséo (anciennement BPI). Cette société compte parmi les investisseurs initiaux la LAD-SELA, société d’économie mixte du département de Loire-Atlantique impliquée dans l’aménagement immobilier et le développement des énergies renouvelables sur son territoire.
Mis en service en Juin 2010, le parc est composé de 6 éoliennes de 2 MW de puissance unitaire, portant ainsi la puissance totale du parc à 12 MW. Ces machines sont de marque Senvion (MM92) avec des mâts tubulaires de 100 m de haut et des pales de 46 m.
Après plus de 5 ans de présence dans l'actionariat du Parc, la LAD-SELA a décidé de céder ses titres afin de poursuivre son objectif d'impulsion économique et d'aménagement de projet sur son territoire par la récupération de ses fonds.
Ce choix était inscrit dès l'amont dans les statuts de l'entreprise, avec l'ambition de permettre à des citoyens d'acquérir ces titres en lieu et place de la société d'économie mixte. C'est donc dans cette optique que Zéphyr a fait appel à Enerfip pour la mise en oeuvre d'un financement citoyen visant à se substituer à la LAD-SELA dans le capital de la société "Parc de la Renardière".
Afin de réaliser cette substitution tout en assurant une gouvernance fonctionnelle et un poids important de la composante citoyenne, il a été décidé la création d'une structure destinée à regrouper les citoyens investisseurs dans une seule et même entité, la "Société Citoyenne Vincentaise". Les investisseurs à la présente collecte deviendront directement actionnaires de cette société et c'est elle qui se substituera à la LAD-SELA en rachetant les titres de participations de cette dernière dans la société "Parc de la Renardière".
Ainsi, au regard du nombre de titres mis en vente par LAD-SELA, la Société Citoyenne Vincentaise pourra détenir jusqu'à 14% des parts du parc de la Renardière, selon le montant qui sera finalement collecté auprès des citoyens. Une telle proportion du capital permettra ainsi aux citoyens d'avoir une influence relativement importante dans la gouvernance de la société.
Le parc éolien de la Renardière produit en moyenne plus de 28 500 MWh (soit 28,5 millions de kWh) par an, ce qui correspond à la consommation énergétique totale d'environ 11 900 personnes habitant en France (source RTE). Cette production permettra de préserver l'environnement par l'utilisation d'une énergie propre venant se substituer à des ressources fossiles par exemple. Ainsi, ce parc éolien évitera le rejet dans l'atmosphère de 19 000 tonnes de CO2 chaque année si l'on avait dû produire la même quantité d'électricité à partir du charbon (source RTE).
Contrairement aux idées reçues, les éoliennes ne font pas trop de bruit. On peut chuchoter au pied d'une éolienne et être entendu par son voisin. De nombreuses études ont également démontré que les installations éoliennes engendrent une mortalité des oiseaux extrêmement faible comparativement à de nombreux autres éléments de notre société (les autoroutes, les lignes électriques, les baies vitrées, les chats, etc.).
Ensuite, la durée de vie d'une éolienne est estimée à 20 ans. La règlementation précise dans l'article L553-3 du code de l'environnement que l'exploitant d'une éolienne est responsable de son démantèlement et de la remise en état du site. Ce n'est pas le propriétaire foncier qui en est responsable.
Enfin, il faut également noter qu'une fois l'éolienne démantelée, 98 % du poids des matériaux sont recyclables. La fibre de verre représentant moins de 2% du poids de l'éolienne ne peut actuellement pas être recyclée mais entre dans un processus d'incinération avec récupération de chaleur. Des recherches sur le recyclage de la fibre de verre sont actuellement en cours (source APERe).
En exploitant une ressource naturelle, abondante et inépuisable, face à une demande croissante d’énergie, le projet éolien de la Renardière participe à l’atteinte des objectifs nationaux et régionaux en matière d’énergies renouvelables.
Pour plus d'information, consultez la vidéo didactique "On vous éclaire sur l'énergie éolienne", ci-dessous :
Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le parc de la Renardière et connaître dans le détail les caractéristiques de celui-ci :
Les éoliennes sont de type REpower MM92. Ce type d’éolienne a été certifié IEC III A par TÜV Nord pour la hauteur de mât retenue pour le projet.
L’étude d’impact a été réalisée avec l’éolienne MM82, dont les niveaux d’émissions sonores sont inférieurs à ceux de la MM92. Après validation du choix de l’éolienne et dans le cadre du dépôt du permis modificatif, l’étude sonore a été reprise en utilisant comme référence les valeurs mesurées de la MM92, qui sont inférieures aux valeurs contractuelles garanties.
Par ailleurs, l’étude d’impact indique qu’une grande partie du niveau sonore ambiant est liée à l’activité de l’usine Saria, proche du site du parc éolien. Compte tenu de la proximité de certains voisins (2 maisons situées à moins de 500 mètres de l’éolienne la plus proche), il est donc possible que :
- l’utilisation de la MM92 entraine des dépassements des niveaux sonores réglementaires de nuit dans certaines configurations de vent et donne lieu à un plan de gestion acoustique,
- en cas de maintenance ou d’arrêt de l’usine Saria, les niveaux sonores soient dépassés.
Une campagne de mesures de l’impact sonore des éoliennes (prévue dans les mesures compensatoires) a été planifiée après la mise en service du parc et a confirmé les simulations qui furent mandatées durant la phase de développement.
Les mesures compensatoires suivantes ont été mises en oeuvre consécutivement à la construction du Parc éolien et suite aux préconisations de l'étude d’impact. Elles sont classées en trois catégories :
- conception,
- travaux,
- exploitation.
Le chantier du parc s'est déroulé de Mars à Décembre 2009, mené par les équipes du constructeur Senvion et par celles de Zephyr.
Ci-dessous, vous trouverez les étapes principales de ce chantier ainsi que les entreprises qui ont été mandatées lors de ce chantier :
Etudes de sol | Mars 2009 |
Terrassements | Juin à août 2009 |
Fondations | Juillet à août 2009 |
Pose de 5000 m de câbles | Septembre 2009 |
Levage et montage | Octobre à novembre 2009 |
Raccordement et mise en service | Décembre 2009 |
Au cours de la construction, des entreprises locales ont réalisé les travaux suivants :
Renou SAS - Bais |
Terrassements, Voiries, Pose des câbles |
Hervé Béton- St julien de Vouvantes |
Bétons |
Silec - Nantes | Câbles |
Areva - Nantes | Poste de livraison, raccordements électriques |
Veritas - Nantes | Contrôles techniques et sécurité |
Euroadmin Sarl | Fondations |
CTE (68) |
Calcul des fondations |
Senvion (Allemagne) | Eoliennes |
Le Parc de la Renardière a conclu un contrat de maintenance préventive et prestations curatives ponctuelles avec VALEMO. Depuis début 2017, la maintenance préventive et le petit curatif sont assurés en interne par Zéphyr avec Maxime Gay en tant que Responsable du site (cf. vidéo de présentation). Les autres opérations curatives sont réalisées par différents prestataires dont Deutsche Windtechnik X-Service (Allemagne).
La gestion technique et la supervision sont assurées par Zéphyr depuis son siège social de Saint Avertin, dans la banlieue directe de Tours. La disponibilité constructeur était de 96,19 % sur la dernière année complète et s'avère sur les bases de 99,5% depuis le début de l'année en cours.
La forme juridique de la société "Parc de la Renadrière" est une SARL. Les actionnaires actuels de cette société sont France Farms, Rübsamen, LAD-SELA (Société d'Economie Mixte de Loire Atlantique) et des investisseurs locaux. Ce sont les parts donc détenues par LAD-SELA qui seront acquises par la Société Citoyenne Vincentaise et qui lui permettront d'intégrer le groupe des actionnaires du parc de la Renardière.
ZEPHYR, créée en 2002, est issue d’un partenariat entre un bureau de conseil agricole en France et un bureau de développement éolien en Allemagne. Ce partenaire (Rübsamen Windenergie GmbH) a développé depuis 1992 en RFA plus de 200 MW, en partie participatifs.
ZEPHYR est un bureau de développement et d’exploitation de parcs éoliens, dont l’objectif est l’émergence de projets participatifs dans lesquels les agriculteurs, les riverains, les ruraux seront partenaires du développement et de la propriété des éoliennes.
Les activités se répartissent entre le développement de parcs éoliens et l’exploitation des parcs construits.
Avec le développement des premiers parcs l’activité s’oriente également vers le suivi des parcs construits aussi bien pour la gestion technique qu’administrative.
Depuis 2002 en France, différents parcs éoliens ont été construits, soit 34 éoliennes représentant 77 MW et 130 000 MWh/an, et de nouveaux sont à l’étude. Le premier parc est en service depuis 2006.
Christian Briard (ingénieur agronome) et Rosemarie Rübsamen (ingénieure en physique) ont mis en place la société Zéphyr Energies Renouvelables en 2002. Depuis ils développent et exploitent des projets éoliens de qualité avec, lorsque cela est possible, de l’investissement local.
Sarl |
|
Zéphyr Energies Renouvelables |
Capital |
|
8.000€ |
Siège social |
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La Pédoyère, 23 route des Communes, 50750 La Mancellière sur Vire |
Bureau |
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11 & 17 Allée des Mûriers, 37550 St Avertin |
Siret |
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442 760 757 00017 |
Code APE |
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7112B |
TVA |
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FR76 442 760 757 |
Effectifs |
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6 personnes en France et 4 personnes en Allemagne sur les projets français. |
Adhésion à la FEE (France Energie Eolienne) et à l’OFATE (Office Franco-Allemand pour la Transition Energétique)
Christian Briard
"Le marché est long à se développer, mais le développement est inexorable. La France ne sera jamais un leader mondial de l'éolien mais il y a une réelle volonté locale de développement. Les difficultés proviennent principalement des évolutions et interprétations administratives qui peuvent se révéler parfois très 'éolicide' sans même que l'autorité en question soit consciente des contraintes qu'elle impose. Cela entraine un marché en dents de scie avec des années en croissance et des années de stagnation. D’un côté la LTE (Loi de Transition Energétique) et la COP 21 sont prometteurs et de l’autre les blocages administratifs et l’absence d’incitation, voir les barrières politiques locale, rendent le développement très difficile."
Rosemarie Rübsamen
"Je trouve fascinant d'avoir la chance d´appliquer mon expérience dans un autre pays et de pouvoir continuer avec l'idée de projets participatifs. Il me semble que les délais de développement et d'autorisation pour les projets éoliens sont les mêmes qu´en Allemagne. Cela est même vrai au vu des exigences très différentes de la part des autorités : En France, on met l'accent sur les méthodes pour mieux maîtriser l'impact visuel (emplacement en ligne droite etc. Ce qui n'est pas le cas en Allemagne), tandis qu´en Allemagne l'accent est mis sur les impacts sur la nature."
Pour accéder aux données financières veuillez vous connecter ou vous inscrire
Le 19 Juillet 2019, l'assemblée générale du parc de la Renardière s'est tenue dans les locaux d'Enerfip et les associés ont pu procéder aux votes concernant les résolutions de l'AG de la société Vincentaise.
Les dividendes ont été versés le 26 Juillet 2019.
Tous les documents de l'assemblée générale sont disponibles dans votre espace Gouvernance.
Merci à toutes les parties prenantes ayant contribué à la réussite du parc de la Renardière.
Le premier versement des dividendes a été versé le 7 décembre 2018.
L’Assemblée Générale de la Société Citoyenne Vincentaise, constituée autour des investisseurs Enerfip, s’est tenue vendredi 26 octobre 2018.
Dans un premier temps, à 11h, les douze personnes qui l’ont souhaité ont pu monter dans les éoliennes. Cette visite originale a été organisée par Zéphyr et son équipe de maintenance. Équipés de baudriers et de pare-chutes, les participants se sont hissés sur une échelle de 100 mètres par groupe de 5 après avoir pris connaissance des consignes énoncées par Christian Briard, gérant de Zéphyr. Tous ont réussi à monter puis redescendre.
Dans la nacelle, une explication technique sur le fonctionnement du rotor, du multiplicateur ou encore du générateur a été proposée. Ensuite, les visiteurs ont atteint le sommet grâce à une trappe menant sur la nacelle. Sylvain témoigne : « une fois arrivés en haut, le côté brumeux de la météo donnait un aspect encore plus spectaculaire à la vue ». Sébastien le directeur financier d’Enerfip y a participé et a lui aussi trouvé la « vue à couper le souffle, sensations garanties à 100m de haut sur une nacelle de huit mètres carrés ». A 13h, l’aventure s’est poursuivie par un déjeuner à La Pile d’Assiettes, un charmant restaurant situé à proximité du site.
L’Assemblée Générale a débuté à 14h, réunissant une dizaine d’actionnaires. Elle a été introduite par une présentation des résultats du parc par son gérant. Nous avons ensuite abordé la présentation du rapport de gestion, des résultats puis des résolutions de la Société Citoyenne Vincentaise. Les résolutions proposées ont été votées à l’unanimité par les actionnaires présents. Avant de conclure l’AG, Enerfip a répondu aux nombreuses questions des actionnaires au sujet par exemple de la fiscalité des dividendes ou des possibilités de sortie.
Les retours des actionnaires de la Société Citoyenne Vincentaise ont été très positifs, en particulier concernant l’impressionnante échappée au sommet des éoliennes.
Merci à Sylvain pour nous avoir gracieusement permis de diffuser ses clichés
Pour vous informer et vous permettre d'investir dans le projet de "Parc éolien de la Renardière", ZEPHYR et ENERFIP viennent à votre rencontre à l'occasion de la permanence d'information & investissement.
En plus de répondre à toutes vos questions concernant le projet ainsi que les modalités de la campagne de financement participatif dédiée, nous avons mis en place un processus entièrement « re-matérialisé » d’investissement ainsi qu'une assistance personnalisée pour les citoyens qui ne sont pas familiers avec l'outil internet. L'ensemble des citoyens qui le souhaitent peuvent donc placer leur argent dans ce projet qui structure l'avenir énergétique de leur bassin de vie et devenir acteurs de la transition énergétique.
(Pour investir à l'occasion de la permanence d'investissement dédiée, vous aurez simplement besoin de fournir une copie de votre pièce d’identité ainsi qu'un justificatif de domicile).
La permanence d'investissement organisée pour la collecte "Parc éolien de la Renardière" aura lieu le :
à l'espace Campagn'Art de Saint-Vincent-des-Landes
La production a été meilleure que ce que nous avions prévu, c’est pourquoi le chiffre d’affaires ainsi que le résultat ont légèrement augmenté.
Le niveau d’endettement quant à lui se trouve être plus élevé par rapport à ce que nous avions estimé. Cela est dû à moins de remboursements bancaires de la part de la Renardière, cela se répercute dans la trésorerie de clôture qui est donc supérieure au prévisionnel.
A noter qu’un dispositif du non de iSpin de l’entreprise RomoWind a été testé sur des éoliennes du parc entre Février et Octobre 2017. Celui-ci permet de collecter les données de vents et de gérer le désalignement. Une étude menée par des experts indépendants a permis de montrer que le gain de productivité pouvait aller jusqu’à 4%. Le parc sera équipé par ces appareils dans le courant de l’année 2018.
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bonjour,
je ne suis pas sûr de bien comprendre l'analyse financière... voici mon raisonnement et ma question :
Si je fais le cumul des dividendes qui seront versés à l'ensemble des actionnaires d'ici déc. 2024, je tombe sur 4910 k€.
Sachant que la Société Citoyenne Vincentaise dispose de 14% du capital, on aura reçu au total 14% x 4910 k€ = 687 k€.
Or en décembre 2024 si on considére que les parts de la société valent 0, cela signifie que l'on aura payé 865 k€ pour ne récupérer que 687 k€.
Donc pour ne rien perdre et ne rien gagner, il faudrait que les actifs de la société en déc. 2024 valent 1271 k€ (=(865 - 687)/14%=1271).
Et si l'on souhaite un TRI de 5%/an il faudrait que les actifs de la société se vendent à 3787 k€.
Mon interprétation de votre tableau d'analyse financière est-elle juste ?
Bonjour,
Votre raisonnement est correct et c’est une excellente remarque. C’est pour cette raison que les actionnaires actuels du parc vont mettre sous séquestre un montant équivalent au capital collecté auprès des citoyens afin de sécuriser cet investissement. Ce montant, actuellement en disponibilité, va être placé sur un compte administré par la Société Citoyenne Vincentaise et servira à garantir le capital investi. Si besoin, le montant mis sous séquestre sera appelé pour pouvoir garantir un TRI de 5% aux nouveaux entrants. Avec ce montant « mis de côté », il n’y aura aucune difficulté à verser un TRI de 5%. La raison pour laquelle les actionnaires actuels sont d’accord pour ce fonctionnement, c’est qu’ils ont fait une promesse de rachat des titres à la SELA, qui est à un prix bien supérieur au prix auquel la société citoyenne Vincentaise achètera les titres à la SELA. Cette garantie leur coute donc moins cher que le surcout lié à l’acquisition des parts de la SELA au prix auquel ils s’étaient engagés. De son côté, la SELA a accepté ce compromis car elle souhaitait avant tout rétrocéder ses parts par le biais du financement participatif aux citoyens. Le rachat des parts de la Renardiere a la SELA par la société Citoyenne Vincentaise ne se fera pas tant qu'Enerfip n'aura pas constaté la mise sous séquestre du capital mentionné plus haut. Dans le cas contraire, les fonds seront restitués aux citoyens et la collecte annulée.
J’espère que le montage et l'analyse financière sont plus clairs pour vous dorénavant.
Si vous avez d’autres questions sur cet investissement, n’hésitez pas à nous solliciter.
Bien à vous
Sebastien
Bonjour,
Novice en investissement en actions et suite à la remarque de mon banquier sur cet investissement, j'aurais voulu savoir pourquoi le capital de la société n'est que de 10 euros et quels sont les risques spécifiques liés à un investissement dans une société avec un capital de 10 euros.
Merci d'avance
Marine
Bonjour Marine,
Merci pour votre question qui n'est pas dénuée de sens. Je tiens à vous rassurer tout d’abord sur le montant du capital social car la collecte en cours permettra de porter le capital social de la société citoyenne Vincentaise à hauteur de 865 010 euros dans l’hypothèse où le plafond serait atteint. Dans tous les cas, le montant du capital social à l’issue de cette collecte sera des 10 Euros de capital initial + le montant total collecté sur Enerfip.
Pour être complet sur la réponse, il est utile de rappeler, même si un capital social important peut être rassurant, que l’on ne peut pas analyser la solidité financière d’une société que sur le montant de son capital. Il faut regarder le bilan complet, le montant des fonds propres, étudier les perspectives, les prévisionnels et comme dans le cas d’une société en phase d’augmentation de capital comme la société Vincentaise, savoir quelle sera l’utilisation de ces fonds.
En l’occurrence, le montant collecté lors de cette augmentation de capital servira à racheter des parts de la SELA dans la société du Parc de la Renardière, société de production d’énergie éolienne qui possède 6 éoliennes opérationnelles de 2 MW, un capital social de 600 000 Euros, des capitaux propres de 4 219 178 Euros et un contrat de rachat à long terme avec EDF lui assurant d’augmenter régulièrement ses fonds propres.
En espérant avoir répondu à votre question
L’équipe Enerfip
Bonjour Sébastien et merci pour votre analyse.
Je pense cependant que le niveau de plus value potentielle de cette ligne n'est pas à la hauteur des enjeux et du temps à y passer. J'attendrais donc que votre projet d'intégrer un PEA-PME à la plateforme aboutisse...
I trust you.
Bonjour Bruno,
Nous n'avons pas à ce jour (ni ne sommes près d’avoir) d'agrément pour administrer un PEA ou un PEA-PME. Nous n'avons donc, à moyen terme, pas d'autre option que de proposer de souscrire par votre banque et n’avons donc pas de projet d'intégrer un PEA-PME à la plateforme à court terme. Nous allons en revanche explorer l'idée d'un partenariat avec une banque et nous vous tiendrons au courant de la suite de cette démarche mais cela peut prendre de longs mois vu la capacité d’adaptation des banques. Nous facilitons en revanche d’ores et déjà l’inscription de vos titres dans un PEA en mettant à disposition, pour chaque projet, un dossier téléchargeable complet.
Le jeu peut en valoir la chandelle, même sur la Renardière car la plus-value minimum attendue au bout de 8 ans est de 40% (5%*8 années)
Pour des frais de 200 euros chez Bforbank ou la banque Postale par exemple, cela se révèle rentable des 2500 euros d’investissement (neutre) et pour un investissement de 10,000 Euros, cela fait réaliser une économie d’impôts de 840 euros environ (exemple sur la base d’une imposition finale de 21%, taux du prélèvement obligatoire) donc une économie de l’ordre de 600 euros et cela retarde les prélèvements sociaux qui seront payés à la clôture de votre PEA.
Nous comprenons cela dit que le processus administratif puisse freiner ce type d’investissement PEA pour des sommes inferieures à 5-10 k Euros.
Sebastien
Les frais de garde d une action non cotée étant rhedibitoires dans un PEA..PEA PME et aussi je pense compte titre standard
Existe t il d autres options ?
O
Cher Jean
Les frais sont certainement rédhibitoires dans un PEA et un PEA PME pour des investissements inferieurs à 1 000 euros compte tenu des prix pratiqués par les établissements bancaires.
Sur cet investissement, il n’y a malheureusement pas d’autres options de défiscalisation puisque le parc éolien bénéficie déjà de subventions indirectes de l’Etat à travers le tarif EDF.
En revanche il n’est pas nécessaire de posséder un compte titres et de mettre ces titres dans un compte titre classique, vos titres seront directement enregistrés sur le registre de la société citoyenne et visibles sur votre livret Enerfip.
En espérant avoir répondu à votre question,
Bien à vous,
Sebastien
Bonjour,
Le 25/07 vous annonciez une communication sur les procédures dans le cadre du PEA-PME. Avez vous pu avancer sur le sujet ?
Vous parlez aussi plus récemment d'un partenariat dans le même domaine vous permettant d'offrir ce service. Se serait une excellente nouvelle. Etant moi même en phase finale pour ouvrir un PEA dans ma banque, sauriez vous me donner une échéance prévisionnelle pour cette mise en place et les conditions faites à vos clients ?
Merci
Cher Bruno,
Vous pouvez dès à présent investir en PEA ou PEA PME. Le dossier est disponible au téléchargement sur notre site lorsque vous investissez en cochant cette option. Il faudra ensuite le transmettre à votre banquier titulaire du PEA ou PEA PME. Pour répondre à votre question et suite aux différents retours que nous avons eus, la Banque Postale semble en effet la plus compétitives.
En revanche nous avons eu les informations suivantes :
- Opération sur titres non cote : 45 Euros
- Droits de garde :
o Fixes : 3.80 Euros par ligne
o Variables :
Jusqu’à 50,000 Euros : 0.204%
Pour la partie entre 50,000.01 Euros et 100,000 Euros : 0.108%
Pour la partie dépassant 100,000 Euros : 0.058%
o Minimum de perception fixe + variable: 27 Euros
- Frais de compte-titre : 8 Euros par compte par an
Sur un investissement de 10,000 Euros par exemple, vous payez donc :
- 45 euros la première année
- 27 euros (car supérieur à 20.4 Euros de frais variables+3.80 Euros de frais fixes) + 8 Euros=35 euros par an
Sur une hypothèse de distribution de 5%, soit 500 Euros bruts par an, vous économisez 21%+15.5%=182.5 Euros de prélèvements immédiats. Vous payerez vos prélèvements sociaux à la clôture de votre PEA.
La meilleure solution économique (mais pas la plus simple administrativement parlant) est encore de souscrire avec la Banque Postale puis de transférer dans des banques en ligne sans droits de garde (mais aux droits de souscription exorbitants) du type Boursorama, Bforbank, Fortuneo, etc. Les frais de transferts sont de 55 Euros à la banque postale.
Parmi les banques en ligne, la moins chère semble être Bforbank pour la souscription:
Inscription et cession de titres non cotés 0,10 % (min 200 €, max 500 €)
N’hésitez pas si vous avez des questions complémentaires relatives à votre investissement
Bien à vous
Sebastien
Bonjour,
Vous pouvez en effet dès à présent intégrer votre investissement de la Renardière dans un PEA-PME. Vous trouverez la marche à suivre en cliquant sur le lien suivant : https://enerfip.fr/enerfip-vous-eclaire/wikifip/plan-d-epargne-en-actions-enerfip/
Quelques informations supplémentaires : https://enerfip.fr/enerfip-vous-eclaire/pea-pme/
A ce jour, nous n'avons pas encore de partenariat avec une banque particulière, nous y réfléchissons et essayons de trouver le meilleur partenaire. Dès sa mise en place, nous vous tiendront informé par la voix de la newsletter. N'hésitez pas à revenir vers nous pour toute assistance.
Bien cordialement,
Pauline Georgel
Responsable Relation Investisseurs
Bonjour,
Un point mineur mais qui pause souvent question (surtout dans un autre secteur), pourriez-vous nous donner des éléments sur le cout du démantèlement surement prévu dans le budget? Le forfait classique de 50k€ est souvent sous évalué. Merci d'avance. M. Dubarry
Bonjour Vincent,
C’est le contraire en réalité. Si l’on tient compte de l’ICPE qui demande un démantèlement jusqu’à 1 m sous le terrain naturel, démanteler une éolienne « rapportera de l’argent, car il y a beaucoup de métal à récupérer (même avec les prix très bas de l’acier actuels).
Dans nos étude d’impact nous avons demandé à des entreprise de chiffrer :
- les prix de vente de l’acier et cuivre,
- les coûts de la mise en décharge des pales
- le concassage des fondations et leur réemploi
A 100 €/t le prix s’équilibre. Actuellement le prix est très bas (surproduction chinoise) et est de l’ordre de 150 €/tonne (mais pour des qualités nettement moins bonnes que ce qu’offrira une éolienne). En comparaison la tonne d’acier en sortie d’usine est de l’ordre de 500 €/t.
Je ne vois aucun risque à ce que le démantèlement coûte quelque chose. Malgré tout nous devons provisionner 50 000 €/éolienne, ce que nous avons fait.
N'hésitez pas si vous avez des questions complémentaires.
Très bonne journée à vous,
Christian Briard
France Farms - Zéphyr
Bonjour,
Si j'ai bien compris les documents, la garantie est de 5%/an pendant 8 ans et le montage offre la possibilité aux souscripteurs de vendre leurs parts durant cet intervalle de temps.
J'aurais souhaité savoir quelles sont les modalités de vente des part dans le cas où une personne souhaiterait se désengager durant les 8 ans : faut il trouver un acheteur? quelles sont les procédures à suivre? etc...
Merci
Bonjour Guillaume,
Vous avez bien compris. Durant les 8 premières années, l'actionnaire principal du parc (France FARMS) et en dernier recours la société du parc de la renardière s'engagent à racheter vos parts à un prix vous garantissant un rendement de 5% annualisé. Vous n'avez donc pas besoin de trouver un acheteur. Au-delà de ces 8 années, si vous décidez de rester, il vous faudra alors trouver un acheteur, mais nous pourrons vous aider pour cela.
Bien à vous
Sebastien
Bonjour
j'ai appelé ma banque, elle m'annonce 300€ de frais ( à l'acquisition et autant à la vente) pour une inscription sur mon PEA.
Avez vous une banque partenaire chez qui je pourrais créer un PEA PME ? avec quels frais alors ?
merci
Monsieur,
Merci pour votre message.
Nous n'avons pas à ce jour établi de partenariat avec une banque cependant nous travaillons sur ce sujet afin de pouvoir dans le futur vous proposer un tel service. L'objectif étant que vous puissiez intégrer les actions souscrites via la plateforme ENERFIP, sans frais ou avec des frais minimes, dans un plan d'épargne en actions classique ou PME.
Cordialement,
Mathieu
bonjour
vu avec mon interlocuteur bancaire, les questions sont les suivantes :
1- le code ISIN est il existant ou a créer (tarifer) ?
2- obtention d'un document de la société émettrice qui précise la non détention de + de 25% du capital a mon niveau ?
3- a fournir une lettre d'engagement ou est a renseigner les coordonnées de l'emeteur(adresse,tec mail,ect...)
4- il faut également le RIB de la sté pour effectuer le virement (merci de me préciser s'il faut un libellé spécifique)
5-la transaction est a alors réalisée entre ma banque et l'emeteur des titres
pouvez me répondre sur les points 1 a3, bonne journée
Monsieur,
Merci pour votre message.
Nous sommes justement en train de préparer une communication sur ce sujet.
Nous vous invitons en premier lieu à vérifier les frais d’une telle inscription auprès de votre banquier, ceux-ci pouvant être rédhibitoires selon les banques.
Sinon nous pouvons vous aider à constituer votre dossier sans problème.
Concernant vos questions :
1- non il n’y a pas de code ISIN puisque la société n’est pas cotée sur un marché règlementé et a priori il n’y a pas besoin d’un code ISIN puisque les titres ne seront pas négociables dans un marché règlementé ni déposés chez Euroclear. Il se peut en effet que la banque affecte un code d’identification en revanche.
2- Nous préparons ces attestations pour tous les clients qui optent pour l’investissement par PEA.
3- La lettre d’engagement est à remplir et signer par vous (elle est spécifique a chaque banque, nous ne pouvons donc pas l’automatiser. En revanche nous pouvons vous aider à la remplir si besoin, n’hésitez pas à nous appeler ou envoyer un email pour cela).
4- Pour le paiement il s’effectue, comme toutes les souscriptions sur Enerfip via notre prestataire bancaire S-money. Il faudra donc données les références du virement que vous obtiendrez en fin d’investissement à votre banquier pour qu’il effectue le règlement. Il nous faudra en revanche un RIB de votre PEA pour envoyer les flux vers celui-ci (dividendes, etc…).
5- En effet c’est votre banque qui initie le paiement (CF 4) depuis votre PEA, une fois la transaction acceptée.
En espérant avoir répondu à vos questions,
Bien cordialement,
Sebastien Jamme
Bonjour,
Vous indiquez que l'investissement est éligible à la défiscalisation PEA PME.Pourriez-vous m'indiquer la démarche à suivre pour en bénéficier? Merci d'avance de votre réponse
Bonjour Xavier,
Nous préparons justement une communication spécifique sur ce sujet. Sachez en tout cas que la première chose à faire est de contacter votre banquier chez qui votre PEA ou votre PEA PME est domicilié. Selon les banques, les frais pour inscrire des actions de sociétés non cotées peuvent être exorbitants voir rédhibitoires, mais si vous avez des bonnes relations avec votre banquier ils sont en général négociables. Ensuite chaque banque a sa propre liste de documents à transmettre. Il faudra donc préalablement à ce que votre banque autorise la transaction, leur soumettre toutes les pièces qu'ils demandent. Nous pourrons vous aider à constituer ce dossier si besoin. Enfin, une fois l'accord de votre banquier obtenu, celui-ci vous demandera d'alimenter votre PEA, il faudra alors lui donner les références de virement que nous vous communiquerons pour qu'il réalise le virement et l'investissement directement depuis votre PEA. N’hésitez pas si vous avez d’autres questions sur ce dispositif.
Bien cordialement
Sebastien
Concernant la revente des parts , cette revente peut-elle etre partielle ? ex:je revends 50% de mes parts et en conserve 50¨% ?
Bonjour Stéphane,
Je vous confirme que la revente peut tout à fait être partielle. Vous pouvez décider de vendre la quantité de parts de votre choix.
Très bonne journée à vous et à votre disposition pour toutes autres interrogations,
Cordialement,
Julien
Bonjour,
Comment les prévisions de productions ont été réalisées? Sur la base des productions passées? y a til eu une rveue des prix de maintenance à venir?
Merci de votre retour.
Monsieur C
Bonjour Monsieur C,
Les prévisions de production ont été réalisées en prenant la moyenne de toutes les années passées, y compris l'année 2010 pourtant incomplète (afin d'avoir une approche conservatrice). S'agissant de la maintenance, l'année 2017 est justement une année charnière avec le passage d'une maintenance 100% externalisée à une maintenance internalisée. L'exercice 2017 présentera donc une légère augmentation en terme de charge de maintenance, principalement due à la constitution d'un stock de pièces détachée permettant une réactivité optimale.
N'hésitez pas si vous avez des demandes complémentaires et merci beaucoup Christophe pour cette pertinente question,
Julien Hostache
Bonjour,
Est ce que l'on récupère sa mise à terme?
Quelle est la durée de vie du parc?
cdt
Bonjour Benjamin,
La durée de vie moyenne d'un parc éolien est estimée à 20 ans environ. C'est pour cette raison que ZEPHYR et ENERFIP ont décidé de mettre en place la garantie de 5% annuelle sur les 8 prochaines années afin que l'investissement des actionnaires ne soient pas impactés par cette durée de vie et le futur changement des machines.
Toutefois, il reste possible pour un actionnaire de poursuivre son investissement au delà des 8 ans avec les risques inhérents à l'absence de visibilité.
Dans le cadre de la garantie annuelle mise en place au cours des 8 prochaines années, vous êtes certains de récupérer votre mise initiale sous réserve de problèmes majeurs affectant la société du projet ou la société France Farms.
Cordialement,
Vincent Clerc
Bonjour,
Les 14% de la sociétés sont valorisés à 858k€, cela veut dire que le projet est valorisé à 6,1M€. L'investissement initial était d'environ 18M€, sachant que le contrat de rachat a déjà été exploité pendant 8 ans et que le contrat de rachat est sur 15 ans, comment a été effectuée cette valorisation? Les dividendes semblent, d'après le tableau financier, commencer à être versées à partir de l'an prochain. La rémunération des actionnaires se fera à travers ces dividendes capées pour le moment à 6% mais modifiable à chaque AG annuelle, exact? La garantie est de 5% par an pour les actionnaires désirant partir avec les deux tableaux exemple de valeurs de ventes de l'action en fonction de la distribution des dividendes déjà effectuées ou pas, exact? Merci d'avance pour vos clarifications. M. Dubarry
Bonjour Vincent,
La valorisation a été effectuée de manière à apporter un rendement minimum aux citoyens à l'aide de la méthode des tableaux de flux futurs actualises ou DCF en Anglais (hors garantie de rachat et valeur terminale). Elle a ensuite été négociée entre Enerfip (représentant les intérêts des citoyens), France Farms (l’actionnaire principal qui propose la garantie de rachat) et la LAD SELA (le vendeur). Il y a enfin eu une transaction précédente de cession de parts du parc (à un prix plus élevé puisque l’objectif du porteur de projet et de la SELA est de convaincre les citoyens d’investir directement dans ce genre d’actifs) qui a permis d’étalonner cette valorisation.
Effectivement la rémunération se fera à travers des dividendes qui pourront varier d'une année sur l'autre. La garantie est proposée pour un TRI (taux de rentabilité interne) de 5% annualisés en fonction des flux actionnaires précédents, en effet. Par exemple, si le dividende annuel est fixe de 5%, une personne ayant investi 100 sera remboursée environ 100 lors de la période de rachat annuel, en plus de ses dividendes perçus pour lui offrir un TRI garanti de 5%.
N'hésitez pas si vous avez des questions ou demandes d'éclaircissements complémentaires.
Cordialement
Sebastien Jamme
Quel a été le prix d'acquisition de ces actions par LAD SELA?
Définition du TRI?
Merci.
Bonsoir François,
Le prix d'acquisition des parts de la SELA était environ de moitié à la valeur de vente d'aujourd'hui. Cela se justifie par le fait que :
* La SELA avait acquis ces titres avant la construction du parc, prenant ainsi lr risque relatif à la construction
* Du fait du choix de tous les actionnaires de l'époque d'un amortissement dégressif, aucun dividende n'à été versé durant ces 7 premières années. Ce cycle d'amortissement étant terminé, des dividendes vont à présent pouvoir être distribués aux actionnaires
* La SELA a décidé, pour favoriser les citoyens, de vendre ses parts 10% en dessous du prix du marché
Enfin, concernant le TRI, il s'agit du Taux de Rentabilité Interne du projet. Pour vous éclairer sur cette notion, je vous invite à cliquer sur ce lien donnant une définition du TRI sur le site des Echos : https://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_tri.html.
N'hésitez pas si vous avez des questions complémentaires et merci pour vos questions,
Cordialement,
Julien Hostache
Bonjour,
J'ai deux questions :
- il me semblait que l'investissement en capital ce qui est le cas pour ce projet pouvait permettre une defiscalisation en isf et/ou en ir (18% je crois) or cela n'est plus indiqué (cf "defiscalisation : aucune"). Pourriez vous m'en dire plus ?
- post période d'obligation d'achat EDF le parc sera soumis aux prix de marchés, quelles sont les hypothèses qui ont été considérées dans le business plan (niveau, coûts) ?
Merci d'avance pour votre réponse
Martin
Bonjour Martin,
La défiscalisation ISF ou IR est applicable uniquement pour les projets ne bénéficiant pas d'une obligation d'achat. Or, le parc de la Renardière bénéficie d'un contrat d'achat de ce type et ne peux donc pas être éligible à une défiscalisation. C'est pour cette raison que la mention "défiscalisation IR et ISF" n'est pas présente.
Concernant la période post contrat EDF, si vous regardez le compte d'exploitation prévisionnel fourni dans le Document d'Information Règlementaire (DIR) il s'arrête à la dernière année de contrat d'achat. Au delà, on ne peux être que dans la conjecture (cf. réponse ci-dessous faite à M. Decle).
J'espère que ces éléments de réponse auront éclaircis vos interrogations. N'hésitez pas pour toutes questions ou demandes de compléments,
Cordialement,
Julien HOSTACHE
Bonjour,
D'abord, bravo pour cette initiative de mettre en avant cette nouvelle façon de permettre aux citoyen de prendre un rôle prépondérant dans la transition énergétique et notamment en partageant la gouvernance des sociétés d'exploitation. Souhaitons que cela se généralise.
J'ai juste une question concernant la revente des parts le cas échant. La documentation spécifie: "...les frais éventuels liés à la revente sont supportés par l’investisseur." de quels frais (juridiques, gestion ...) s'agit il et a t'on l'expérience nécessaire pour les évaluer ?
Autre question de candide au terme des 20 ans quels sont les scénarios les plus probables:
- retrofit des machines et renégociaton d'un contrat sur le marché libre
- revente à une société spécialisée
- autre...
Dans ces différent cas, quelle serait la valeur résiduelle du parc ?
Merci
Bruno DECLE
Bonjour Bruno,
Merci pour votre commentaire enthousiaste que nous partageons complètement.
S'agissant des frais éventuels, il s'agit en premier lieu d'une mention usuelle. Les frais en question sont limités et sont principalement ceux inhérents aux droits d'enregistrement qui s'élèvent à 0,1% de la valeur des parts. Dans la pratique, ces frais sont supportés par l'acquéreur. A noter enfin que des dossiers modèles de cession seront mis à la disposition des acheteurs/vendeur d'action à leur demande par Enerfip.
Concernant la question portant sur le devenir du parc au bout de vingt ans, il est toujours délicat de se prêter au jeu des conjectures, mais les principales hypothèses sont :
- Un "repowering" du parc par l'achat et la pose de nouvelle machines plus puissantes. Cela impliquerai soit de nouveau type de contrats soit un prix du marché libre attractif (on peux aussi imaginer la création de micro-réseaux locaux, interconnectés et auprès desquels chaque producteur d'énergie pourrais contracter...)
- Une vente du parc à une autre société du secteur
La valeur résiduelle du parc , quel que soit le scénario, est bien complexe à définir aujourd'hui pour un horizon aussi lointain... pour autant, nous pouvons raisonnablement penser que, l'énergie étant un des piliers structurant de notre société, le parc présentera toujours une valeur, constituant un point d'injection sur le réseau avec des éléments amortis, une antériorité en terme d'urbanisme et un retour d'expérience en terme de production et de gisement de vent.
Au demeurant, afin de ne pas confronter les citoyens à ces incertitudes (qui n'en demeurent pas moins passionnantes) nous avons mis en place ce système de rachat des parts chaque année jusqu'à la huitième année. Charge ensuite à celles et ceux qui le désirent de faire ou non le pari des années qui suivrons.
Merci encore pour votre commentaires et vos questions qui font toujours avancer le débat et la discussion.
Très belle journée à vous,
Cordialement,
Julien HOSTACHE
Bonjour,
Dans le document d'information réglementaire, il est indiqué que le poste de livraison a été endommagé par le foudre le 9 juin 2017. Peut-on en savoir plus :
- y'a-t-il des réparations programmées ? Si oui, pour quel montant estimé ?
- est-ce-que la livraison d'électricité produite se poursuit ? Si non, quelle date prévue pour le rétablissement de la livraison d'électricité ?
Merci d'ajouter toute autre information pertinente pour des investisseurs potentiels au sujet de cet incident.
Bonjour Guillaume,
Merci pour vos questions qui permettent de porter des informations complémentaires à la connaissance de tous.
Les réparations du poste source ont été réalisées dans les jours qui ont suivi l'incident, de sorte que le parc est resté arrêté très peu de temps. Les réparations à la charge du parc de la Renardière s'élèvent, pour la partie matériel, entre 30 et 40 000 € et pour les pertes d’exploitation 470 000 kWh ainsi que les interventions qui ont été nécessaires. Nous n’avons pas pour l’instant le prix exact du filtre passif à changer. Aussi bien une partie du matériel et les interventions, qu’une partie des pertes d’exploitation seront prises en charge par l’assurance. Le coût net pour le malgré tout élevé et devrai être entre 20 et 30 000 €.
La livraison de l'électricité à donc repris complètement depuis dès le lundi soir 12 Juin, mais avec un nouvel arrêt du du 16 au 21 juin et des réparations jusqu’au 28 juin.
J'espère que ces éléments répondront à vos attentes. N'hésitez pas si vous avez des questions complémentaires.
Très bonne fin de journée à vous,
Christian Briard, Gérant de Zéphyr
Bonjour,
Est-il possible de disposer d'informations relatives à la situation réelle du parc: MWh produits ces dernières années, nombre d'heures de fonctionnement annuel, vitesses des vent moyennes?
Merci
Bonjour François Xavier,
Les informations relatives à la production réelle du parc sont présentes dans le document d'informations réglementaires librement téléchargeable sur la page dédiée au projet.
Pour autant, sachez qu'à titre d'exemple, au cours de l'année 2016, 26 756 970 kwh (la production annuelle moyenne est de 28 321 824 kwh sur les 7 premières années) ont été produits pour une puissance installée de 12 000 kw soit 2 229 heures de fonctionnement équivalent pleine puissance au cours de cette année 2016.
Si vous souhaitez des informations complémentaires et plus particulièrement sur la vitesse moyenne des vents, nous vous invitons à suivre à temps réel les données sur le site http://www.zephyr-enr.fr/
Cordialement,
Vincent Clerc
Chef de projets
Les Eoliennes ont 8ans , leur durée de vie est de 20 ans ,il leur reste donc 12 ans d'espérance de vie ..
si le placement rapporte 5% an brut comment cela pourrait-il etre rentable pour le petit actionnaire dans 12 ans?
c'est une question de débutant merci d'avance.
Bonjour Stéphane,
Les exemples que nous avons donné sont des scenarios pour montrer justement que, quel que soit les dividendes distribués (plus ou moins de 5%), quel que soit le scenario, votre rendement sera toujours garanti à 5% de TRI (taux de rendement interne) grâce au mécanisme de rachat des parts annuel. Vous n’aurez pas plus que 5%, mais pas moins non plus dans le cas où vous décidez de sortir avant le 31 Décembre 2025. Le seul scenario non garanti, c’est le scenario ou vous décidez de rester au-delà des 8 ans. Il est probable que cela permette d’obtenir un TRI supérieur à 5% dans ce cas, mais la garantie de rachat des parts à un TRI garanti de 5% expirera elle en décembre 2025.
N’hésitez pas à nous appeler ou à déposer une demande de rappel si vous voulez plus de précision sur ce mécanisme.
Bien à vous
Sebastien
Bonsoir
Si je comprends bien seul le cas 3 avec un TRI garanti de 6 % et sans intérêt rapporte 5 % brut par an ? Les autres cas en versant des dividendes rapportent moins de 5% . EN fait, qu'est ce qui est vraiment garanti dans votre schéma ?
Philippe
Bonjour Philippe
Je suppose que vous parlez des pages 132, 133 et 134 du PDF « Documentation_Parc Eolien de la Renardière.
Le cas 1 présente des dividendes de 46.89 (dividende de 4.689%) euros en période 0 et 94.55 (dividende de 9.455%) euros en période 1 pour 1000 euros investis.
Le cas 2 présente des dividendes stables (5% annuel) de 50 euros en période 0 et 50 euros en période 1 pour 1000 euros investis.
Le cas 3 présente une situation où aucun dividende n’est verse ni en période 0 ni en période 1 pour 1000 euros investis.
Si l’investisseur sort à l’issue de la période 1, il aura reçu :
- Dans le cas 1 : 46,89 Euros de dividendes en période 0 et 94,55 Euros de dividendes +949,61 Euros de prix de cession garanti en période 1=46,89+94,55+949,61= 1091,05 Euros pour 1000 euros investis (avant impôts)
- Dans le cas 2 : 50 Euros de dividendes en période 0 et 50 Euros de dividendes +949,61 Euros de prix de cession garanti en période 1=50+50+986,67= 1086,67 Euros pour 1000 euros investis (avant impôts)
- Dans le cas 3 : 1 102,50 Euros de prix de cession garanti en période 1 pour 1000 euros investis (avant impôts)
La différence entre le cas 1 et 2 réside principalement dans le montant du dividende versé en période 1. Cette différence est compensée dans la différence de prix de cession entre le cas 1 et 2.
Dans le cas 3, il n’y a pas de dividendes, ceci est visible sur la ligne « Flux actionnaires pour 1000 part(s) » qui est à 0. Ceci est également compensé dans le prix de cession qui est du coup supérieur.
En espérant avoir répondu à votre question.
N’hésitez pas à revenir vers nous si vous avez des doutes
Bien à vous
Sebastien
Pouvez vous expliciter les tableaux d'illustration des prix de sortie présentés dans le pdf n°16 car ce n'est pas très clair. Je nérrive pas à voir où sont les dividendes que vous déclaré non versé et pourquoi les deux premiers tableaux donnent un tel écart.
Merci d'avance
Philippe
Bonjour Monsieur,
Veuillez nous excuser pour le temps pris pour vous répondre, mais nous étions très pris ces derniers jours.
Vous mettez justement le doigt sur l'un des immenses avantages de ce projet et de cette opportunité d'investissement : nous avons mis en place une garantie de rachat annuelle de vos parts avec un TRI garanti de 5%. Dit autrement, vous pourrez sortir chaque année de l'actionnariat avec la certitude que le prix de vente qui vous sera proposé vous permettra de récupérer votre nominal ET les intérêts correspondant à un TRI de 5%. Zéphyr, l'actionnaire principal du projet (représenté par France Farms et Parc de la Haute Chèvre) s'est engagé à racheter les parts de celles et ceux qui voudraient sortir avec ce système de calcul. La formule en question est d'ailleurs décrite dans les statuts de la société citoyenne, dans le chapitre "Prix de cession" page 8.
Il faut ici préciser que cette garantie est valable durant les 8 années de contrat restant. A la 8ième année, vous aurez le choix entre :
sortir avec la garantie explicité ci-avant
rester dans l'actionnariat et parier sur la rentabilité future du parc ou sa valeur résiduelle
Je suis à votre disposition pour toutes interrogations ou demandes de compléments,
A plus tard,
Julien