Commentaires sur le projet
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Remboursement in fine Versement des intérêts semestriel
Rang du financement participatif Junior902 éco-épargnants
------- Collectés
1 000 000 € Plafond
850 000 € Objectif
* taux d'intérêt brut avant impôts, tous frais inclus (voir fiscalité)
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Le projet de parc éolien en mer des Îles d’Yeu et de Noirmoutier prévoit l’installation de 62 éoliennes d’une puissance unitaire de 8 MW ainsi qu’une sous-station électrique en mer raccordée au réseau électrique terrestre, sur une surface de 83 km².
Avec une puissance totale de 496 MW, le parc devrait produire en moyenne 1900 GWh par an, ce qui représente la consommation électrique annuelle d’environ 790 000 personnes, soit plus de la totalité de la population vendéenne.
Le parc éolien sera situé à 11,7 km de l’île d’Yeu, 16,5 km de Noirmoutier et à 20,6 km de la Barre-de-Monts, sur des fonds marins dont la profondeur varie de -19 mètres à -36 mètres. À l’intérieur de la zone retenue par l’État, le schéma d’implantation des éoliennes a été défini en concertation avec les parties prenantes locales en particulier les représentants de la pêche professionnelle et les autorités en charge de la sécurité maritime.
5 lignes d’éoliennes seront installées (limitant l’impact paysager du parc, notamment depuis toute la façade ouest de l’île de Noirmoutier et la pointe du But sur l’île d’Yeu).
Suite aux propositions formulées en ce sens lors du débat public qui s’est tenu en 2015, la société Eoliennes en Mer îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) s'est engagée à étudier la possibilité d'ouvrir le projet à un financement participatif. Dès mars 2017 elle a sélectionné Enerfip, plateforme de financement participatif, pour l’accompagner. Deux groupes de travail ont également été organisés en 2017 pour associer les acteurs du territoire vendéen à la réflexion menée par EMYN, confirmant l’intérêt de la population pour ce type de projet.
L’Enquête publique qui s’est déroulée d’avril à mai 2018 a de nouveau fait émerger cette idée, également reprise et identifiée comme une recommandation dans le rapport final de la Commission d‘Enquête.
La présente collecte vise à permettre aux citoyens de devenir des acteurs de la transition énergétique en participant au financement de la campagne de recherches archéologiques sous-marines, qui mobilisera des plongeurs professionnels sur le site au cours de l’été 2019.
© Stéphane Cavillon/Drassm
Cette campagne permettra de confirmer les résultats de l’étude géophysique menée en juin 2018, qui a consisté en l’identification, à l’aide d’un sonar, de la présence d’éventuels objets sous-marins présentant un potentiel intérêt archéologique.
En exploitant une ressource naturelle, abondante et inépuisable, face à une demande croissante d’énergie, le parc éolien en mer des îles d'Yeu et de Noirmoutier permet de produire une énergie propre pour 790 000 personnes et participe à l'atteinte des objectifs nationaux et régionaux en matière de transition énergétique.
Cette production permettra de préserver l'environnement par l'utilisation d'une énergie peu émettrice de gaz à effet de serre, en comparaison de ressources fossiles comme le charbon ou le pétrole par exemple.
Ainsi, ce parc éolien éviterait le rejet dans l'atmosphère de 1 900 000 tonnes de CO2 chaque année si l'on avait dû produire la même quantité d'électricité à partir du charbon (source RTE).
L’objectif du maître d’ouvrage est de développer un parc respectueux de l’environnement et des activités humaines existant sur la zone du projet.
Plus de deux années d’études de terrain et une vingtaine d’expertises ont permis d’aboutir à la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement de plus de 3000 pages.
Le projet de parc éolien en mer des îles d'Yeu et de Noirmoutier s’inscrit pleinement dans la dynamique de développement économique régional. Il contribue à la création d’une filière industrielle française de l’éolien en mer. Depuis 2014, Eoliennes en Mer Iles d'Yeu et de Noirmoutier a travaillé avec plus de 40 entreprises régionales et entend poursuivre ses démarches pour favoriser les retombées économiques locales, en collaboration étroite avec les Chambres de Commerce et d’Industrie, les collectivités territoriales, le cluster d’entreprises Neopolia et la région Pays de la Loire.
Deux bases de maintenance du parc éolien seront installées dans des ports vendéens pendant les 25 ans d’exploitation :
- L’une à Port-Joinville sur l’île d’Yeu
- L’autre à l’Herbaudière sur l’Ile de Noirmoutier
Ces activités généreront des emplois directs et indirects (prestations, emplois induits, logements, services de proximité ...), entraînant une dynamique positive sur la vie locale.
Sous l’effet du vent, les pales de l’éolienne tournent et produisent de l’électricité grâce à la génératrice contenue dans la nacelle. Cette électricité est transportée par des câbles sous-marins, jusqu’au poste électrique en mer.
Elle est ensuite acheminée par Réseau de Transport d’Electricité (RTE) via un câble de raccordement vers un poste électrique à terre puis injectée sur le réseau électrique national.
Les éoliennes sont configurées pour démarrer lorsque le vent atteint 11 km/h et s'arrêter lorsque celui-ci dépasse environ 100 km/h ; compte-tenu des conditions de vent, elles tourneront environ 90% du temps dont 40% à pleine puissance.
Le calendrier du projet prévoit :
1. Une phase de développement, qui a pour objectif de confirmer les caractéristiques techniques, économiques et industrielles du projet, ainsi que ses conditions d’intégration dans l’environnement, tout en poursuivant le dialogue avec les parties prenantes.
2. Une phase de préparation de la construction et d’installation, à partir de 2019. Elle vise, après obtention des autorisations administratives, à terminer les études, conduire et finaliser les appels d’offres pour retenir les futurs sous-traitants qui fabriqueront et installeront les composants du parc. Les travaux en mer devraient débuter à compter de 2022.
3. Une phase d’exploitation, à partir de 2023 et pour une durée minimale de 25 ans.
Le projet prévoit une durée d'exploitation du parc de 25 ans. A l'issue de cette période le parc pourra être démantelé ou sa durée de vie rallongée dans le respect de la concession accordée par l'Etat. Le démantèlement durera deux ans afin de remettre le site dans un état comparable à celui qui existait avant l’installation du parc.
Dès l'attribution de l'appel d'offres, le maître d'ouvrage a provisionné les garanties nécessaires à ce démantèlement auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. A ce titre, l’éolien en mer est la seule industrie de production électrique dont le démantèlement est sécurisé financièrement dès le démarrage du projet et tout au long de la durée d’exploitation.
Une fois démantelé, 98 % du poids des matériaux seront recyclés.
Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le projet de parc éolien en mer au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier : www.iles-yeu-noirmoutier.eoliennes-mer.fr
La société Éoliennes en Mer Îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) a remporté en juin 2014 l’appel d’offres lancé par l’État pour le développement d’un parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier.
Depuis lors, EMYN se consacre à ce projet énergétique majeur pour la Vendée, dont la mise en service est prévue à l’horizon 2023.
À l’heure de la lutte collective contre le dérèglement climatique, ce projet représente un engagement tangible pour la réussite de la transition énergétique en France et contribue à son échelle à la préservation de la planète.
En savoir plus sur https://iles-yeu-noirmoutier.eoliennes-mer.fr/
Afin de nous poser vos questions à propos du projet et de son financement participatif, vous pouvez nous rencontrer aux lieux et dates suivants :
Permanences d'information :
- Mardi 9 avril de 9h à 13h : Marché de Challans
- Mercredi 10 avril de 10h30 à 13h et de 14h à 17h : Pôle économique de L'Île-d'Yeu
- Jeudi 11 avril de 9h à 13h : Marché de La-Roche-sur-Yon
- Vendredi 12 avril de 9h à 13h : Marché de Noirmoutier
- Samedi 13 avril de 9h à 13h : Marché des Sables-d'Olonne
Permanences d'investissement :
- Jeudi 9 mai de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30 : Mairie de La Barre-de-Monts
- Vendredi 10 mai de 9h à 17h30 : Pôle économique de L'Île-d'Yeu
- Samedi 11 mai de 9h à 18h30 : Odyssea à St-Jean-de-Monts
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C'est un peu dommage que l'on puisse pas investir dans les projets ouverts à tous à moins de réagir dans les 2 heures ... je ne comprends pas pourquoi le site enerfip décourage les investisseurs de la sorte.
Bonjour,
Nous vous avons envoyé un email à 10h47 le 11 au matin et nous avons bien la trace de l'envoi. Ne l'avez vous pas reçu? Peut-être est-il allé dans vos spams? Nous allons mettre en place des systèmes de notifications par SMS ou via une application dans quelque mois pour palier ce problème. Cela dit, le projet a été complété hier soir vers minuit, ce qui laissait 12h pour réagir, sachant que la collecte "soeur" est encore ouverte. 1500 francais environ ont pu participer à ces deux projets avec un maximum à 2000 € qui laissait de la place pour tout le monde. Et puis ce succès est une bonne nouvelle, non? Cela signifie qu'il y a un engouement pour financer les énergies renouvelables chez les citoyens. Enfin, vous aurez encore une petite chance sur la liste d'attente, sinon il y aura d'autres projets bientôt!
Et bien non, ce n'était pas indiqué. Merci de l'avoir ajouté, mais c'est un peu tard...
En outre, comment franchit-on l'écran "Dans quelle phase souhaitez-vous souscrire ?", où il n'existe que des options locales, alors que le projet est supposé ouvert à tous ?
effectivement, j'ai la même interrogation...
Bonjour Emmanuel M., vous devriez avoir un bouton "je suis résident en france" en haut à gauche sur ce projet
Bonjour ! Vous répondez plusieurs fois que l'actionnariat est renseigné dans la fiche projet mais je ne trouve pas où. Pourriez-vous m'indiquer précisément OÙ c'est mentionné ?
Par ailleurs, je suis fort surpris de trouver, dans une de vos réponses, la phrase "Il y a eu des recours et il y en aura peut être d'autres, mais le projet finira par se faire un jour maintenant qu'il a été autorisé par la préfecture et les collectivités." qui ne me semble pas très respectueuse pour l'état de droit et le pouvoir judiciaire qui examine les recours...
Bonjour,
En effet, il me semblait que cela était mentionné dans la documentation mais ce n'est pas le cas, toutes mes excuses. Le consortium voulait mettre en avant le projet et non ses actionnaires. Néanmoins la composition de ce consortium est indiquée dans l'onglet "Le porteur du projet" ici: https://enerfip.fr/placer-son-argent/investissement-eolien/eoliennes-en-mer-des-iles-d-yeu-et-de-noirmoutier/#goowner-pres
Par ailleurs, notre phrase sur les recours était maladroite, vous avez raison, veuillez nous en excuser!
Bonjour, je trouve le projet intéressant notamment au vu du développement de l’éolien offshore dans beaucoup d’autres pays, mais les informations fournies très parcellaires. Je ne vois notamment pas ou en est le projet actuellement ; est-ce au niveau de l’étude, de la construction, quel est son calendrier ? A-t-il obtenu toutes les autorisations nécessaires et est-il purgé de tout recours ? merci de vos précisions.
Bonjour Emmanuel,
Le projet est entré depuis l'obtention des autorisations administratives en octobre dernier dans une phase de pré-construction. Cette phase vise d'ici 2021 à finaliser les études techniques en cours, les appels d'offres des principaux éléments du parc (fondations, sous-station électrique en mer, câbles...) ainsi que purger les recours qui ont été émis. La construction des éléments du parc est prévue pour 2021 suivie de deux ans d'installation en mer. La mise en service est donc prévue à l'horizon 2023. Le taux de base est de 5% mais si la construction démarre dans les 3-4 ans à venir, comme prévu dans le calendrier actuel, alors le taux sera révisé à 6.5% sur l'ensemble de la période.
Bonjour !
Contairement à beaucoup de vos projets, l'emprunteur est ici une société qui n'a encore aucun revenu. Je suis d'ailleurs surpris de ne trouver aucune information de contexte sur cette société (historique, actionnaires et leur expérience, ...). Au cas où son projet de parc n'aboutissait pas, ou avec retard, avec quels moyens cette société d'exploitation spécifique pourra-t-elle rembourser le prêt ?
Par ailleurs, un financement participatif (d'un montant significatif) est-il prévu pour contribuer à la construction des éoliennes ? Je n'en vois pas mention, et ce serait bien dommage. Se contenter d'impliquer la population dans une étape d'étude, en l'oubliant dans la partie "productive", ne me semblerait pas répondre aux recommandations de la Commission d'Enquête. Et dans un projet de deux milliards, dont 60 à 70% de prêt bancaire, il y a certainement une place pour un gros financement participatif...
Je fais les mêmes commentaires sur le projet de Dieppe-Le Tréport, manifestement porté par les mêmes acteurs.
Merci pour vos réponses !
Bonjour Emmanuel,
Cette société n'a pas de revenu car les projets sont en cours de développement. Ce n'est pas la première fois que nous proposons cette typologie de projet, l'idée étant d'associer les citoyens à la réalisation du projet. De nombreux projets chez nous sont également en cours de construction, donc sans revenu au moment de l'investissement, mais avec des revenus à venir sur les années du prêt. En général, nous n'acceptons pas les projet en développement sauf si ceux-ci présentent soit:
- une garantie de la maison mère
- un actionnariat de confiance
C'est ce dernier critère qui nous a conduit à présenter le projet. En effet, les actionnaires sont bien présentés et détaillés sur la page du projet et il s'agit d'un consortium avec Engie (31%), la Caisse des dépôts (10%), EDPR, la filiale renouvelable de l'entreprise d’électricité portugaise EDP (29,5%) et Sumitomo Corporation (29,5%), l'un des plus gros conglomérat industriel japonais. Si le projet est en retard ou n'aboutissait pas, le consortium pourra simplement rembourser les investisseurs avec les fonds dont ils disposent, le budget de développement ayant déjà été validé. Il n'y a pas de garantie comme expliqué dans un autre commentaire. Le budget lié au financement participatif étant déjà débloqué et les membres du consortium tenant à leur image, le risque est limité.
Le financement d'une action précise de la phase de pré-construction en cours (la campagne de recherches archéologiques sous-marines) a été privilégié pour matérialiser l'engagement des investisseurs citoyens comme tenu de l'écart entre la somme ouverte (850.000 euros) et la coût total du projet (2 milliards d'euros). Il y aura après cette campagne une phase d'analyse et de retour d'expérience puis une réflexion quant à l'ouverture d'une éventuelle seconde tranche de financement participatif dans la phase de construction du projet. Le beau succès en cours et la demande des riverains pourraient faire pencher la balance. Dans tous les cas, une opération de levée de fond via prêt participatif sera limitée à un million d'euros comme l'indique la loi.
Bonjour,
Mêmes questions que pour le projet similaire de Dieppe-le Tréport:
Les éléments concernant l'emprunteur sont plutôt laconiques. A défaut d'éléments comptables ou d'organigramme, pourriez-vous préciser qui sont les actionnaires?
Par ailleurs, y a-t-il des recours en cours d'instruction contre ce projet? Y a-t-il encore un risque d'en voir émerger de nouveaux?
Enfin, la renégociation du tarif de rachat de l'électricité avec l'Etat est-elle terminée? Cela a-t-il un impact sur le modèle économique du projet?
Merci d'avance,
Bonjour Sébastien,
Les actionnaires sont solides et mentionnés sur la page projet. Il s'agit d'Engie (31%), de la Caisse des dépôts (10%), d'EDPR, la filiale renouvelable de l'entreprise d’électricité portugaise EDP (29,5%) et de Sumitomo Corporation (29,5%), l'un des plus gros conglomérat industriel japonais. Des recours ont effectivement été lancés mais ils ne suspendent pas les autorisations administratives délivrées en octobre 2018 par la préfecture de Vendée. Il existe une volonté politique, citoyenne et industrielle ainsi qu'une prise de conscience collective qui poussent pour faire émerger ces projets éoliens en mer. La France a le deuxième potentiel marin en Europe et à ce jour une seule éolienne en mer est opérationnelle (une éolienne flottante pilote au large du Croisic). La renégociation du tarif de rachat est en effet terminée et elle n'a pas eu d'impact sur la viabilité économique du projet étant donné les progrès industriels de la filière (baisses de coûts) depuis quelques années.
Quels pourraient être les risques de non remboursement du prêt ?
Bonjour Anthony,
Des risques de non remboursement pourraient se matérialiser si le projet ne se faisait pas ou n'obtenait pas son financement. Dans ce cas, le consortium dont Engie et la CDC font parties devraient alors se poser la question du remboursement des investisseurs. Pour des raisons d'image, le consortium (dont Engie et la CDC sont membres) a un intérêt à rembourser les prêteurs. Enfin, les sommes engagés sont relativement faibles au regard du coût total du projet (2 milliards d'euros) pour le consortium. Le risque d'abandon du projet est quant à lui limité.
Très bonne journée à vous,
Julien